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Paris 2024 : le Comité d’organisation assure avoir bouclé plus de 90 % du budget de ses recettes

« Nous sommes très bien par rapport à notre objectif. » A quatre mois du début des Jeux olympiques, Fabrice Lacroix, le directeur financier du Comité d’organisation de Paris 2024, ne masque pas sa satisfaction pour ce qui concerne l’un des volets de son budget : les recettes. « Nous sommes à plus de 90 % » des 4,4 milliards d’euros prévus, assure-t-il. « On m’aurait dit, il y a deux ans, qu’on serait à ce niveau à quatre mois des Jeux, j’avoue que j’aurais quand même hésité à mettre ma main à couper. »
Le programme de partenariats « est quasiment bouclé, on s’approche de 1,25 milliard d’euros là où la cible initiale était de 1,08 milliard », ajoute Michaël Aloïsio, le directeur général délégué. « Et pour la billetterie, cela avance plutôt bien, puisque l’on a dépassé le milliard d’euros voici quelques semaines et que l’on approche de 1,1 milliard. »
Sur les dépenses, en revanche, la situation est plus tendue. « Sur un événement de cette nature, c’est souvent sur les dépenses que l’on doit gérer des risques », confirme M. Lacroix, qui assure que ceux-ci sont « gérés au fil de l’eau », à travers une évaluation continue des aléas possibles et avérés.
« Nous passons notre temps à rechercher des économies, à redéployer des montants, à faire des choses dans un dimensionnement un peu moindre pour couvrir un risque intervenu », détaille le directeur financier de Paris 2024, qui assume par ailleurs que, dans ce cadre, il soit parfois conduit à solliciter certaines des parties prenantes de l’organisation des Jeux.
« Je le dis haut et fort, déclare M. Lacroix, je continuerai à poser la question à nos parties prenantes pour savoir si elles peuvent prendre en charge certains coûts, je n’aurai aucun état d’âme pour que le budget des Jeux soit toujours à l’équilibre et qu’on livre les plus beaux Jeux possible. »
C’est ainsi que le Cojop a récemment demandé à la région Ile-de-France si elle pouvait prendre en charge le coût du transport, cet été, des accrédités (plus de 200 000 officiels, membres d’équipes techniques, athlètes et journalistes) et à la Ville de Paris si elle pourrait répondre aux demandes d’indemnisation qui seraient formulées par les concessionnaires de parking dans Paris, affectés par les mesures de sécurité et d’interdiction de circulation. Dans les deux cas, ces demandes ont été rejetées par les collectivités publiques concernées.
Alors qu’à écouter certains acteurs publics, le risque d’un déficit de Paris 2024 n’est pas totalement à écarter, M. Lacroix assure que, même si la direction est « en tension permanente pour maintenir l’équilibre » du budget, il « n’y a pas de sujet majeur d’atteinte de cet équilibre ». « Il n’y a pas de déséquilibres significatifs qui justifieraient une inquiétude à ce stade », a également avancé le délégué interministériel aux Jeux, Michel Cadot lors d’une audition devant les députés mercredi 27 mars. A écouter M. Lacroix, « il n’y a pas d’inquiétude sur l’atterrissage final ». Mais, reconnaît-il, « ce sera difficile jusqu’au bout ».
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Philippe Le Coeur
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